Notre capitaine, Elodie Guillenteguy, se retire des terrains après avoir écrit les plus belles histoires du club!
« A la famille rouge et noire,
Après plus de 20 ans de basket et 9 saisons à vos côtés, j’ai décidé de tourner la page de cette fabuleuse histoire d’amour. On dit que le sport est l’école de la vie, pour moi, cela ne fait aucun doute. Le basket a façonné ma vie, m’a inculqué des valeurs et m’a fait vivre des aventures humaines incroyables que
ce soit dans mon club d’enfance à Lourdes, dans mon club formateur à Tarbes et encore plus dans mon club de coeur Orthez.
A l’été 2012, je signais ma mutation et depuis je n’ai jamais pu vous quitter. J’ai eu le véritable coup de foudre pour ce club, pour vous la grande famille de l’USO. Ce club m’a fait vivre des épopées sportives, que même dans mes rêves les plus fous, je n’osais imaginer. Les images qui me viennent en tête et qui me donnent le sourire, ne sont pas forcément celles du terrain. Certes au plus profond de moi, je suis une droguée de ce jeu, de cette adrénaline que nous procure les grands matchs. Et à Orthez des grands matchs, nous en avons vécu ! Mais ce que je retiens, ce sont les moments de partage avec chacun d’entre vous, la simplicité et la sincérité de nos échanges, votre soutien sans faille, vos sourires et votre émotion les soirs de grandes victoires.
Alors pour vous, voici mon melting-pot de souvenirs qui me donne simplement le sourire et qui ravivera aussi quelques bons moments à certains : les bus de supporters et surtout leur retour
endiablé, le match à Le Saumur, les chants des supporters dans le hall à Agen en demi-finale de NF2 qui nous ont donné des frissons et les larmes aux yeux, les ambiances folles à la PS les soirs de grands matchs, les paris fous de Thierry et Doudou, les innombrables soirées : Paris, Bercy, Foire au jambon, Voiron, Lyon, Annemasse, Pacific, Connemara, Calypso et j’en passe tellement il y en a, les diverses chambres d’hôtes : chez les Denion ou chez les incontournables mamies Moulia, les séances de souffrances chez notre adorée « Boucher », le destin qui nous lie aux voironnais : finale NF3, NF2 et à Bercy, l’exceptionnel moment de partage en finale de NF2, les play-offs NF1, les discours de coach Paco et bien sûr ses « pacolades » à la Pierre Richard, les problèmes de batterie et de tunnel de maître
Bernard, la plancha au Soler qui a failli faire louper le début de match aux supporters, les arrêts sur les aires d’autoroutes avec des rencontres improbables, la bouteille de champagne sur la journaliste, la sortie de la gare après Bercy, le défilé en camion plateau ou en petit train, les bandas pendant les matchs, ma petite barquette de coeur de canards, les petits « oh » sur mes lancers-francs ratés … Et j’en passe tellement j’ai un nombre incalculable de souvenirs !
Je voudrai tout particulièrement, tirer mon chapeau à l’ensemble de mes coéquipières qui ont su composer avec moi tout au long de ce fabuleux parcours. Merci à toutes d’avoir supporté que je prenne tous les tickets tirs sans la moindre hésitation, d’avoir supporté mes goûts musicaux parfois douteux, mes pas de danse et mon sens du rythme exceptionnel. Que ce soit à Orthez ou ailleurs, vous n’imaginez pas combien la richesse de nos échanges, de nos moments de partage et de vie m’ont apporté. Cette vie de groupe va considérablement me manquer.
Les choses simples sont parfois les plus efficaces, alors je vais tout simplement vous dire, à vous tous, coéquipières, coachs, assistants, staff, supporters et dirigeants un grand MERCI du plus profond de mon cœur »